CIEME - Collectif Interassociatif Enfance et Média http://www.collectifciem.org/ Site officiel du Collectif Interassociatif Enfance et Média fr SPIP - www.spip.net Choisir un cadeau en cette période de fêtes et au delà ? http://www.collectifciem.org/spip.php?article172 http://www.collectifciem.org/spip.php?article172 2012-12-30T17:37:00Z text/html fr gautellier Infos des membres du CIEM accueil Internet Après une écrasante campagne de promotion des tablettes numériques pour Enfants, voire Bébés, l' inquiétude de l'association Enfance, télé, danger ? est grande…. <br />Si ces écrans ne sont ni limités, ni contrôlés, constitueront-ils une ouverture ou un enfermement ? Un outil éducatif ou une aliénation ? Une aide pour les parents ou un adversaire terrible ? Qui deviendra très vite le premier sujet de conflit en famille ? (résultat d'une enquête) avec d'autres incidences collatérales. <br />Un regroupement de (...) - <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?rubrique14" rel="directory">Infos des membres du CIEM</a> / <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot9" rel="tag">accueil</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot11" rel="tag">Internet</a> <img src="http://www.collectifciem.org/IMG/arton172.jpg" alt="" align="right" width="215" height="207" class="spip_logos" /> <div class='rss_chapo'>Après une écrasante campagne de promotion des tablettes numériques pour Enfants, voire Bébés, l' inquiétude de l'association Enfance, télé, danger ? est grande….<br></div> <div class='rss_texte'><p class="spip">Si ces écrans ne sont ni limités, ni contrôlés, constitueront-ils une ouverture ou un enfermement ? Un outil éducatif ou une aliénation ? Une aide pour les parents ou un adversaire terrible ? Qui deviendra très vite le premier sujet de conflit en famille ? (résultat d'une enquête) avec d'autres incidences collatérales.</p> <p class="spip">Un regroupement de spécialistes de l'Enfance avait préconisé une recommandation déterminante, reprise en 2009 par le Ministère de la Santé et présentée sur le site du CSA "Pas de télé, pas d'écran pour les enfants avant 3 ans" !</p> <p class="spip">Enfance-Télé : Danger ? l'avait produite sur sa plaquette d'information (visible sur le Site internet de l'association <a href="http://www.enfanceteledanger.fr" class="spip_out">enfanceteledanger.fr</a> rubrique « outils »)</p> <p class="spip"><br>Le 13 novembre 2012 à L'UNAF, Michel DESMURGET*, chercheur en neurosciences, a alerté davantage : Pas d'écran avant 6 ans ! Cela valide tout notre travail de recherche et de sensibilisation.</p> <p class="spip">L'enfant avant 6 ans a bien trop à apprendre dans la vraie vie avec l'ensemble de son corps, avec tous ses sens, mais surtout en relation avec ceux qui l'entourent. Rien ne pourra remplacer cela ! Les expériences corporelles, sensorielles, relationnelles sont indispensables à la construction du petit humain : être social.</p> <p class="spip">*Ce directeur de l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) a insisté sur l' incidence des écrans sur la consommation réflexe, sur la violence, sur le langage, les résultats scolaires, sur l'obésité, la consommation d'alcool et de tabac, les grossesses précoces et le nombre croissant de recours à L'IVG pour de très jeunes filles.</p> <p class="spip">Contact : Janine Busson Baude</p> <p class="spip">Présidente Fondatrice d' Enfance-Télé : Danger ?</p> <p class="spip"><a href="#" title="janinebusson..åt..enfanceteledanger.fr" onclick="location.href=http://www.collectifciem.org/lien(this.title); return false;" class="spip_out">[Email]</a></p></div> A propos de la télévision connectée... http://www.collectifciem.org/spip.php?article171 http://www.collectifciem.org/spip.php?article171 2012-12-14T22:07:17Z text/html fr gautellier Interventions du CIEME accueil Internet Télévision Education aux médias Christian Gautellier, en tant que membre du groupe de réflexion du CSA, « Protection des publics sensibles et profilage », Commission de suivi des usages de la télévision connectée, présidée par Mme Langlois-Glandier, a présenté un ensemble de réflexions en réponse au questionnaire élaboré dans le cadre des travaux de ce groupe... <br />I. Constats <br />1. Quels sont pour vous, en termes d'usages notamment, les avantages que présente la télévision connectée pour les téléspectateurs, jeunes ou adultes, et pour la (...) - <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?rubrique5" rel="directory">Interventions du CIEME</a> / <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot9" rel="tag">accueil</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot11" rel="tag">Internet</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot12" rel="tag">Télévision</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot13" rel="tag">Education aux médias</a> <div class='rss_chapo'>Christian Gautellier, en tant que membre du groupe de réflexion du CSA, « Protection des publics sensibles et profilage », Commission de suivi des usages de la télévision connectée, présidée par Mme Langlois-Glandier, a présenté un ensemble de réflexions en réponse au questionnaire élaboré dans le cadre des travaux de ce groupe... <br></div> <div class='rss_texte'> <a id="outil_sommaire_0" name=id="outil_sommaire_0"></a><h3 class="spip"><a title="Sommaire" href="http://www.collectifciem.org/spip.php?page=backend#outil_sommaire"><img class="no_image_filtrer" alt="Sommaire" title="Sommaire" src="http://www.collectifciem.org/dist/images/spip_out.gif" width="9" height="9"/></a> I. Constats</h3> <p class="spip"><strong class="spip"> <strong class="spip">1. Quels sont pour vous, en termes d'usages notamment, les avantages que présente la télévision connectée pour les téléspectateurs, jeunes ou adultes, et pour la famille ?</strong> </strong></p> <p class="spip">La télévision connectée, par la démultiplication des canaux et supports, et le rajout aux fonctions traditionnelles du spectacle et de l'information, des dimensions de service, le développement de nouveaux genres, de formats hybrides entre fiction, jeu et information, enrichit l'offre et facilite l'accessibilité à l'Internet. <br>Les dispositifs de la télévision connectée sont nombreux, ils ont commencé avec les téléphones mobiles depuis plusieurs années. L'arrivée de téléviseurs disposant de leur propre plateforme d'accès à l'internet et à des services de médias, ne semble être qu'une étape du processus de convergence et de divergence des médias. <br>Comme le soulignent de nombreux observateurs, si internet vise à une convergence des plateformes médiatiques, chaque nouveau média vient aussi se superposer aux précédents.<br>La télévision connectée amène aussi le développement de techniques de connexion entre les différents écrans, les « seconds écrans » étant susceptibles d'accueillir des informations complémentaires au flux télévisuel adressés par les diffuseurs sur le « premier écran ».</p> <p class="spip">Mais l'accessibilité technique n'est pas nécessairement synonyme d'accessibilité culturelle ou citoyenne. Et cette multiplicité de contextes d'usage, dans des rapports à des temps toujours plus raccourcis et à des lieux toujours plus mobiles, ne renforce pas forcément la maîtrise du sens, ni de la réception chez les publics jeunes ou dans les familles. <br>La dimension interactive et la « promesse » du passage d'une posture de consommation à celle de participation sont potentiellement des atouts de ces nouveaux environnements numériques. Mais, s'il n'y a pas un accompagnement par une éducation aux médias et à l'information, pour préparer les jeunes à cette nouvelle « figure » de citoyen numérique actif, s'il n'y a pas une réflexion du côté des diffuseurs sur le sens de cet appel à la participation, cette « promesse » risque d'être un miroir aux alouettes.</p> <p class="spip"><strong class="spip">2. Quels sont selon vous, pour les publics sensibles, les risques liés à certains usages de la télévision connectée et qui doivent attirer l'attention du groupe de réflexion ? <br></strong></p> <p class="spip">Les jeunes, notamment, ont migré sur les réseaux sociaux et les plates formes interactives audiovisuelles, où ils se retrouvent entre « amis » ou « pairs ». Or, leurs pratiques sur ces supports numériques pour enrichissantes et ludiques qu'elles puissent être, n'en créent pas moins des confusions problématiques en termes de liberté d'expression, de vie privée, de propriété intellectuelle…<br>Ces confusions sont problématiques pour eux-mêmes, puisqu'ils viennent (depuis déjà 10 ans) sur des espaces numériques sans connaître les règles de droit auxquels ils sont soumis, parfois sans savoir même que la liberté d'expression est encadrée en France sur Internet. Leurs pratiques peuvent se retourner contre eux : alors qu'ils sont en train de construire leurs identités, ces plateformes les incitent à exposer leur vie privée, et à figer leurs identités sociales sans possibilité d'effacement. <br>L'exposition de la vie privée est en effet un moteur de l'effet de réseau pour ces plateformes : en suscitant le dévoilement de la vie privée ou de l'intimité, elles stimulent la création de réseaux sociaux personnels, qui leur permettent de récolter des données personnelles à grande échelle, dans une logique marchande. Il y a un véritable risque que la télé connectée représente une généralisation de ces pratiques peu respectueuses de la liberté fondamentale que constitue en Europe le droit à la vie privée et à la protection des données à caractère personnel. Si le droit actuel en fait interdiction aux opérateurs de l'audiovisuel français sur l'écran de télévision, il est à craindre que les opérateurs étrangers ne soient pas soumis aux mêmes restrictions et que des revendications émergent de la part d'opérateurs français, sur l'écran de télévision ou sur les seconds écrans en synchronisation avec l'écran de télévision. <br>Ces confusions sont aussi problématiques pour la société dans son ensemble lorsqu'elles se traduisent par des formes de harcèlement entre jeunes, ou par des atteintes à la dignité de la personne, ou que la participation se construit sur un détournement du droit d'auteur.</p> <p class="spip">La dimension consumériste et les enjeux industriels et marchands sont dominants dans cet espace des médias numériques. Tout ne pouvant être réduit à une marchandise, dans les sphères de la vie publique ou privée, un défi ne cesse de grandir, celui de protéger les acquisitions positives de la modernité en termes de démocratie (les droits de l'homme, la construction d'une sphère publique distincte de la sphère privée …). Il importe donc_de_r__233.css;guler dans l'Union européenne la possibilité pour les plateformes commerciales d'utiliser les internautes comme plateforme publicitaire, de limiter la diffusion des publicités interactives et intrusives, profilées sur les utilisateurs… La réflexion sur la place du service public sur l'internet est essentielle sur ce point. Le CIEME réclame depuis plusieurs années le développement de plateformes numériques dédiées aux jeunes et soustraites aux injonctions commerciales, permettant une expression régulée et respectueuse des droits. <br>Le développement de la télévision connectée pose également le problème de l'exposition des mineurs aux contenus à risque (violents ou pornographiques). La régulation en France de l'audiovisuel a construit patiemment un système de classification adossé à une régulation horaire qui est appréciée par les parents comme par les enfants et adolescents. Elle doit être étendue à la télévision connectée sous peine de perdre son sens. <br>Cela signifie de revenir sur le statut d'hébergeur de contenu qui a été reconnu à certains distributeurs de contenus qui revendiquent aujourd'hui la distribution de « chaînes » car ce statut minimise par trop leur responsabilité éditoriale vis-à-vis des mineurs. Il serait à tout le moins logique qu'ils respectent les mêmes obligations que les services de vidéo à la demande. Cela signifie notamment l'obligation de classer leurs programmes, d'interdire les programmes qui portent atteinte à la dignité de la personne, de verrouiller l'accès aux programmes pornographiques ou très violents, et de repousser après 22h 30 la diffusion des programmes susceptibles de heurter la sensibilité des mineurs de 16 ans.</p> <p class="spip"><strong class="spip">3. Souhaitez-vous formuler d'autres constats ?</strong></p> <p class="spip">Le ciblage de plus en plus tôt des enfants par les industries de contenus numériques nous semble poser un problème important. Au regard des rythmes et des stades de développement de l'enfant, tant sur le plan cognitif, psychomoteur que social, il ne nous semble pas souhaitable que les jeunes enfants soient exposés à ces plateformes. Suivant le même type de réflexion que celui qui a conduit le ministère de la santé et le CSA à déconseiller la télévision aux moins de 3 ans, nous souhaitons que ne soient pas développées de plateformes visant les bébés de moins de trois ans. Quant aux enfants fréquentant l'école élémentaire, les plateformes qui s'adressent à eux devraient veiller à modérer les sollicitations auxquelles ils sont exposés afin de maintenir leurs capacités de concentration et de réflexion, et le développement serein de leurs capacités cognitives. La facilité d'accès aux interfaces n'implique pas la capacité à maitriser les contenus qui y sont édités.</p> <p class="spip">De plus, la fracture numérique se creuse, avec une minorité d'usagers utilisant la majorité de la bande passante à haut débit et développant des usages enrichis. S'amplifient des relations asymétriques entre pourvoyeurs de plateformes d'origine américaine et utilisateurs, sans réelle alternative industrielle en Europe. C'est aussi un risque pour la diversité culturelle et le dialogue interculturel de notre continent.</p> <p class="spip">Du point de vue du pluralisme et de la transmission d'une culture européenne, il est important que les distributeurs des nouvelles plateformes d'accès à la télévision connectée soient soumis aux mêmes obligations que les distributeurs de services médias et notamment en termes d'obligation de reprendre les chaînes publiques disponibles sur la TNT.</p> <a id="outil_sommaire_1" name=id="outil_sommaire_1"></a><h3 class="spip"><a title="Sommaire" href="http://www.collectifciem.org/spip.php?page=backend#outil_sommaire"><img class="no_image_filtrer" alt="Sommaire" title="Sommaire" src="http://www.collectifciem.org/dist/images/spip_out.gif" width="9" height="9"/></a> II. Propositions</h3> <p class="spip"><strong class="spip">4. Quelles devraient être selon vous les recommandations à formuler à destination des acteurs (éditeurs, distributeurs, fournisseur d'accès à internet, équipementiers, pouvoirs publics, société civile etc.) au sujet de la protection des publics sensibles dans l'univers de la télévision connectée ?</strong></p> <p class="spip">Les plates formes numériques de la télévision connectée étant aujourd'hui des médias éditeurs ou distributeurs de services audiovisuels, elles sont confrontées aux questions de ligne éditoriale, donc de responsabilité déontologique et aux obligations de la régulation publique. Elles doivent intégrer en amont les dimensions éducatives, de protection des mineurs et de respect des publics qui sont des utilisateurs de leurs contenus. Toute la chaîne des acteurs responsables de la diffusion des contenus est concernée : les éditeurs, les distributeurs, les hébergeurs et les fournisseurs d'accès à internet. <br>L'éducation aux médias ou les actions de prévention ne peuvent en aucun cas être le moyen de réguler en aval des questions de fond qui doivent l'être en amont de la chaîne de production/conception/diffusion.</p> <p class="spip">Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer d'impulsion de la corégulation, de mobilisation de tous les acteurs en associant notamment la société civile (associations de parents, associations d'éducation populaire, associations de défense des intérêts des jeunes spectateurs, associations familiales en tenant compte de la nécessité de leur diversité et de leur représentativité)… Le service public des médias tous supports et plates formes confondus, a également un rôle spécifique à jouer tant dans la sensibilisation et l'information des publics face aux différents enjeux éducatifs des médias, que dans l'offre d'espaces non soumis à la pression commerciale et destinés notamment à l'expression des jeunes. La recherche publique sur les pratiques médiatiques des publics fragiles est encore largement insuffisante, il importe de_la_soutenir__de_la_d__233.css;velopper, et d'en tenir compte dans les orientations de la régulation.</p> <p class="spip">Doit être mise en place une éducation aux médias, à l'information critique et citoyenne, pour vivre dans notre société numérique et connectée, massive et systématique impulsée par les pouvoirs publics, en appui sur les associations éducatives et en lien avec les collectivités locales. Elle doit inclure les parents.</p> <p class="spip"><strong class="spip">5. Les programmes audiovisuels et les jeux vidéo sont classifiés en fonction de leur impact sur le jeune public. Etes-vous favorables à l'extension de ce principe de classification par les éditeurs à d'autres contenus disponibles sur la télévision connectée comme certaines applications ? <br></strong></p> <p class="spip">Oui, il faut étendre ces principes de classification par les éditeurs, en effet ce n'est pas le support technique ou matériel qui doit déterminer l'adéquation d'un contenu édité avec l'âge et le développement psycho moteur, cognitif et social de l'enfant et sa capacité à maitriser les contenus qui lui sont destinés.<br>Le fonctionnement de la classification des contenus audiovisuels permet d'assurer un niveau important de protection des plus jeunes parce qu'il est couplé avec des horaires de programmation et avec un verrouillage de l'accès pour les programmes déconseillés aux mineurs de 18 ans. Il est essentiel de préserver ce couplage sur les services médias audiovisuels linéaires ou à la demande de la télévision connectée.</p> <p class="spip"><strong class="spip">6. A cet égard, la signalétique par âge vous semble-t-elle constituer un outil pertinent ?</strong></p> <p class="spip">C'est un outil qui sert de repères tant pour les parents que pour les enfants ou adolescents à la télévision comme pour les jeux vidéo. Il suscite une adhésion à un haut niveau pour la télévision. Les parents sont également demandeurs de davantage d'information sur les motivations des classifications, à l'instar de ce qui existe avec PEGI pour les jeux vidéo. <br>Mais cet outil n'est pas suffisant. Il doit s'intégrer dans une démarche de responsabilisation des parents et d'un apprentissage à l'autonomie des jeunes qui va de pair avec des démarches d'autoprotection.</p> <p class="spip"><strong class="spip">7. Différents systèmes de contrôle parental existent dans l'audiovisuel et sur internet. Etes-vous favorables au développement, pour la télévision connectée, d'un outil unique de contrôle parental intégrant les systèmes de blocage et filtres existants dans l'audiovisuel et sur internet, en vue d'en faciliter l'usage par les adultes ?</strong></p> <p class="spip">Les outils de contrôle parental sont indispensables pour protéger les plus jeunes même si là encore ils ne se suffisent pas à eux tout seuls. Mais c'est un point d'appui dans l'accompagnement des pratiques médiatiques des enfants par leurs parents. Les pouvoirs publics doivent jouer un rôle d'impulsion en direction des industriels et un rôle de garant de norme de qualité de ces outils. <br>Les politiques publiques amorcées il y a quelques années et permettant l'usage d'outils de filtrage gratuits délivrés par les FAI ont manqué de continuité. Ces outils ne font plus l'objet d'un contrôle public national. <br>La complexité technique ne doit pas être un prétexte à ne rien faire. Lorsque l'on sait concevoir des environnements logiciels ou interfaces avec de telles performances, comme on le voit sur les plates formes proposées aux différents publics… on doit pouvoir mettre les mêmes investissements dans ce domaine essentiel pour diminuer les inquiétudes parentales et garantir la confiance sur Internet.</p> <p class="spip"><strong class="spip">8. Pensez-vous que cet outil devra permettre de paramétrer des profils d'utilisateurs en fonction de leur âge, dont un profil principal pour les parents permettant de contrôler les autres paramètres ?</strong></p> <p class="spip">Oui en proposant un système simple dans ses fonctionnalités et en prévoyant des modules explicatifs en direction des parents et des adultes en charge d'enfants.</p> <p class="spip"><strong class="spip">9. La télévision connectée rapproche des univers régulés et non régulés. Sur quoi doit selon vous porter la sensibilisation des familles et des publics sensibles, en termes de prévention des risques liés aux usages de la télévision connectée ?</strong></p> <p class="spip">Tout d'abord, la nature des technologies ne doit pas influencer la nature de la régulation. Dans la mesure où tous les industriels de plates formes technologiques, ou fournisseurs d'accès se positionnent comme des éditeurs de contenus audiovisuels ou comme des médias, ils doivent remplir les obligations d'intérêt public des services de médias audiovisuels. <br>La sensibilisation des publics sensibles et des familles devra donc porter sur les mêmes objets (protection des données personnelles, traçabilité ; séparation de la vie publique et de la vie privée ; image de soi, image des autres, identité numérique ; enjeux commerciaux et publicité ; connaissance du droit en vigueur ;responsabilité des éditeurs, interdiction de l' injure et de la diffamation ; protection des mineurs et de leur sensibilité…) et s'inscrire dans le cadre d'une éducation aux médias et à l'information (compréhension, regard critique, citoyenneté, consommation critique, inter culturalité…). Elle doit être systématisée pour les jeunes au cours des trois cycles scolaires. Pour les parents, des programmes et des supports d'information pour les accompagner à gérer les pratiques médiatiques de leurs enfants existent menés par des associations d'éducation populaire ou des associations de parents d'élèves utilisant notamment les outils conçus dans le cadre du programme Internet sans crainte.<br>Il serait important de prévoir des obligations spécifiques des chaînes de service public en termes de diffusion de programme pour accompagner le public sur ces questions qui restent délicates et difficiles à gérer sans une formation spécifique. La généralisation de l'usage de l'internet n'a pas permis de familiariser l'ensemble des parents et des adultes en charge d'enfant à ces questions « spontanément ».</p> <p class="spip"><strong class="spip">10. Que pensez-vous de l'idée de créer un portail internet ressource centralisant les informations et les initiatives sur la protection des mineurs dans les différents médias, afin de faciliter l'information des familles ?</strong></p> <p class="spip">C'est une proposition qui est présente dans plusieurs des derniers rapports faits sur les questions d'éducation, de médias, de politique jeunesse et d'accompagnement des parents. Le rôle du service public ou d'un financement public pour une telle réalisation est sans doute nécessaire, en rassemblant tous les acteurs éducatifs (école, et hors école) et les éditeurs éducatifs indépendants.<br>Il devrait également permettre une information transparente du traitement des plaintes, à la fois sur les procédures de plainte et sur les décisions prises suite aux plaintes du public.</p> <p class="spip"><strong class="spip">11. Sur quoi doit selon vous porter la sensibilisation du public concernant la protection des publics sensibles sur la télévision connectée ?</strong></p> <p class="spip">Une politique de protection doit faire partie d'une politique d'éducation. Une éducation aux médias doit intégrer la dimension protection et vice versa. Cette politique de prévention doit s'appuyer sur les acteurs éducatifs, mais aussi trouver des points d'appui dans une politique de conception d'outils, de ressources ou guides d'information… Voire de rendez-vous sur des réseaux de diffusion à grande écoute. <br>Le CSA pourrait construire lui-même une chaine sur Youtube ou Dailymotion comme le fait l'OFCOM sur Youtube. Un partenariat avec la CNIL et le défenseur des enfants ainsi qu'une coopération avec les acteurs associatifs éducatifs, seraient intéressants du point de vue de l'information du public. .</p> <p class="spip"><strong class="spip">12. Quelles devraient être selon vous les recommandations à formuler à destination des acteurs concernant plus précisément la publicité dans un univers connecté, en particulier la publicité ciblée ?</strong></p> <p class="spip">Une corégulation est nécessaire, rassemblant les professionnels, les pouvoirs publics et la société civile du monde de l'enfance et de la jeunesse. La question des droits doit être posée, notamment par rapport aux enfants en regard de la Convention internationale des droits de l'enfant. La dimension des stades de développement de l'enfant (pas de conscientisation de l'intentionnalité d'un message publicitaire avant 7 ans…) est une donnée à intégrer dans le sens du respect de l'enfant. La question du profilage et de l'utilisation des données personnelles, de l'accès à ces données, de leur effacement… est une question essentielle particulièrement pour les publics fragiles. <br>Elle doit notamment conduire à renforcer tous les dispositifs qui permettent aux publics sensibles et aux adultes qui les accompagnent de se soustraire à la collecte de donnée qui alimente la publicité ciblée. <br>Le public commence à saturer du ciblage exercé sur les plateformes numériques.Il ne dispose aujourd'hui d'aucun dispositif clair.</p> <p class="spip"><strong class="spip">13. Quelles devraient être selon vous ces recommandations au sujet de la protection des données dans l'univers de la télévision connectée ?</strong></p> <p class="spip">Corégulation particulièrement nécessaire avec le rôle de lieu institutionnel comme la CNIL, le Défenseur des droits, avec la volonté d'une participation des associations de l'enfance et de l'éducation. Voir ci-dessus.</p> <p class="spip"><strong class="spip">14. Sur quoi doit selon vous porter la sensibilisation du public concernant le profilage et les données personnelles sur la télévision connectée ?</strong></p> <p class="spip">La première réponse, est de réguler le profilage, et de permettre d'y échapper, avec des options simples, c'est la première mesure de prévention. Qu'il s'agisse d'un profilage sur internet, sur la télévision connectée, ou sur le second écran. <br>Quant à la sensibilisation elle doit permettre d'informer clairement le public sur le fonctionnement du profilage, elle doit lui permettre de s'y soustraire par des procédures simples et transparentes, elle ne doit pas être segmentée par média, problème ou, risque par risque… mais s'intégrer dans une approche complète, cohérente et globale, d'éducation à des usages responsables de la télévision connectée et de regard critique des médias. L'efficacité de la sensibilisation dépend de la qualité des outils proposés au public sur les plateformes elles mêmes qui doivent être clairs, faciles d'usage pour le public non initié. Il faut donc aussi un suivi au niveau national de ces outils. Ce qui n'a pas été le cas ces dernières années.</p> <a id="outil_sommaire_2" name=id="outil_sommaire_2"></a><h3 class="spip"><a title="Sommaire" href="http://www.collectifciem.org/spip.php?page=backend#outil_sommaire"><img class="no_image_filtrer" alt="Sommaire" title="Sommaire" src="http://www.collectifciem.org/dist/images/spip_out.gif" width="9" height="9"/></a> III. Divers</h3> <p class="spip"><strong class="spip">14. Avez-vous d'autres questions à suggérer ou des remarques d'ordre général à formuler ?<br>Question facultative à remplir si vous souhaitez faire part d'autres questions, remarques ou propositions.</strong></p> <p class="spip">Il est regrettable que les réseaux sociaux ne fassent pas l'objet d'un suivi au niveau national quant à leur respect de la protection des données à caractère personnel et de la protection des mineurs. Plusieurs études ont été conduites au niveau européen et publiées la plupart du temps en langue anglaise, sans donner lieu à une réflexion au niveau national, sans être intégrées à des dispositifs de réflexion au niveau national sur l'évolution de la régulation. Il est pourtant important de maintenir une réflexion nationale sur ces sujets en associant l'ensemble des acteurs concernés, et en faisant une place à la société civile organisée.</p> <p class="spip">Le 16 novembre 2012</p> <p class="spip">Contact : <a href="#" title="christian.gautellier..åt..wanadoo.fr" onclick="location.href=http://www.collectifciem.org/lien(this.title); return false;" class="spip_out">[Email]</a><br></p></div> Dialogue et corégulation avec le groupe Vivendi http://www.collectifciem.org/spip.php?article170 http://www.collectifciem.org/spip.php?article170 2012-11-08T20:29:02Z text/html fr Christian Gautellier Actualités accueil Education aux médias Dans le cadre du CIEME et de notre participation au groupe d'experts du CSA sur la protection des mineurs, nous organisons des rencontres régulières avec la direction du département Développement durable du groupe Vivendi (Canal, SFR, Activision/Blizard, notamment...). En effet c'est dans le cadre de ce département, que Vivendi met en œuvre un travail sur la protection des mineurs et la diversité culturelle. <br />Ce dialogue permanent avec les responsables de Vivendi éditeur de contenus numériques à (...) - <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?rubrique3" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot9" rel="tag">accueil</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot13" rel="tag">Education aux médias</a> <div class='rss_chapo'>Dans le cadre du CIEME et de notre participation au groupe d'experts du CSA sur la protection des mineurs, nous organisons des rencontres régulières avec la direction du département Développement durable du groupe Vivendi (Canal, SFR, Activision/Blizard, notamment...). En effet c'est dans le cadre de ce département, que Vivendi met en œuvre un travail sur la protection des mineurs et la diversité culturelle.</div> <div class='rss_texte'><p class="spip">Ce dialogue permanent avec les responsables de Vivendi éditeur de contenus numériques à destination, notamment des jeunes, (situation qui est rare lorsque l'on regarde les relations que l'on peut avoir ou pas, avec d'autres groupes médias..., soit par absence de volonté ou inexistence d'interlocuteur dédié), s'inscrit dans l'orientation de fond, portée par le CIEME, d'une volonté de placer la société civile en situation de corégulation avec les pouvoirs publics et les industries de contenus. On ne peut laisser en seul face à face, les industriels et le public (autorégulations réciproques), ni être absent des situations de "concertation" pouvoirs publics et industriels.</p> <p class="spip">Avec le groupe Vivendi, ce dialogue a notamment permis de poser l'enjeu sociétal d'une non diffusion de chaînes de télévision à destination des bébés (Canal, n'ayant pas renouvelé son contrat avec Baby First à son terme, ce qui était une très bonne décision... finalement partagée avec nous). Nous avons également saisi et pu sensibiliser les responsables marketing de SFR sur les représentations des jeunes et des parents dans le contenu de leurs clips publicitaires. Aujourd'hui, nous poursuivons ce dialogue constructif et critique... notamment à propos des chaînes pour les enfants de moins de trois ans, reprises par les opérateurs mobiles, et de la diffusion aux heures de grande écoute de programmes pouvant heurter par leur violence les enfants...</p> <p class="spip">Nous continuons de travailler également avec Vivendi sur les enjeux d'une éducation aux médias systématique et de la responsabilité sociale de tout groupe éditeur de contenus pour les jeunes. Vivendi fait partie des rares groupes a l'avoir traduit conformément au Grenelle de l'environnement, dans des critères d'évaluation précis, inscrits dans sa politique de responsabilité sociale et environnementale. (Voir le site le site <a href="http://www.vivendi.com/developpement-durable/" class="spip_out">http://www.vivendi.com/developpement-durable/</a>)</p> <p class="spip">C'est d'ailleurs dans ce cadre que Vivendi soutient<a href="http://www.stef.ens-cachan.fr/manifs/translit/colloque_translit.html#pres" class="spip_out"> le colloque sur l'éducation aux médias et à l'information</a> : « Translittératies : enjeux de citoyenneté et de créativité » mis en place par l'ENS-Cachan et l'Université Sorbonne nouvelle, auquel participeront les Ceméa et la Ligue de l'Enseignement, membres du CIEME.<br></p></div> Bilan des "Dix jours sans télé" http://www.collectifciem.org/spip.php?article169 http://www.collectifciem.org/spip.php?article169 2012-06-13T10:35:06Z text/html fr Christian Gautellier Infos des membres du CIEM accueil Télévision Edition 2012, un succès renforcé des « 10 JOURS SANS ÉCRAN ». <br />Cette action se donnait comme objectifs que nos enfants soient des CITOYENS, et pas de simples consommateurs. Suite logique de la « SEMAINE SANS TÉLÉ » lancée dès 1997 par Enfance- Télé : Danger ? à Wimereux avec appel de participation de la famille et des associations, ces « 10 jours sans écran » s'étendent aujourd'hui partout en France… <br />Lire le bilan en le téléchargeant ci-dessous. Ainsi qu'un article de (...) - <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?rubrique14" rel="directory">Infos des membres du CIEM</a> / <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot9" rel="tag">accueil</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot12" rel="tag">Télévision</a> <div class='rss_chapo'><p class="spip">Edition 2012, un succès renforcé des « 10 JOURS SANS ÉCRAN ».</p></div> <div class='rss_texte'><p class="spip">Cette action se donnait comme objectifs que nos enfants soient des CITOYENS, et pas de simples consommateurs. <br>Suite logique de la « SEMAINE SANS TÉLÉ » lancée dès 1997 par Enfance- Télé : Danger ? à Wimereux avec appel de participation de la famille et des associations, ces « 10 jours sans écran » s'étendent aujourd'hui partout en France…</p> <p class="spip">Lire le bilan en le téléchargeant ci-dessous. Ainsi qu'un article de presse.</p></div> La place de la société civile dans la régulation des médias http://www.collectifciem.org/spip.php?article168 http://www.collectifciem.org/spip.php?article168 2012-05-11T19:54:52Z text/html fr Christian Gautellier Communiqués de presse accueil Télévision Education aux médias Actuellement, il est très « tendance » de procéder à une attaque en règle des « corps intermédiaires » parmi lesquels figurent les associations. <br />Dans ce contexte, le CIEME (collectif inter-associatif enfance, médias et éducation) souhaite réaffirmer le rôle essentiel que doit jouer la société civile dans la régulation des médias, comme dans l'éducation critique aux médias de tous les enfants et les jeunes. <br />Au regard des enjeux économiques, des pressions, des stratégies marketing dont sont la cible les enfants (...) - <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?rubrique4" rel="directory">Communiqués de presse</a> / <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot9" rel="tag">accueil</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot12" rel="tag">Télévision</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot13" rel="tag">Education aux médias</a> <div class='rss_chapo'>Actuellement, il est très « tendance » de procéder à une attaque en règle des « corps intermédiaires » parmi lesquels figurent les associations.</div> <div class='rss_texte'><p class="spip">Dans ce contexte, le CIEME (collectif inter-associatif enfance, médias et éducation) souhaite réaffirmer le rôle essentiel que doit jouer la société civile dans la régulation des médias, comme dans l'éducation critique aux médias de tous les enfants et les jeunes.</p> <p class="spip">Au regard des enjeux économiques, des pressions, des stratégies marketing dont sont la cible les enfants et les jeunes, il ne peut être question de laisser ces derniers, seuls, face à face avec les industries médiatiques. La seule auto-régulation des industries ne peut suffire. Et en appeler à la responsabilité des jeunes dans leurs pratiques numériques n'est pas la solution optimum !</p> <p class="spip">Bien sûr l'éducation est le levier principal, dans l'école, comme dans tous les lieux accueillant des enfants et des jeunes, sans oublier les familles. Mais cette éducation doit être articulée et s'appuyer sur un travail large de régulation, mobilisant tous les acteurs.</p> <p class="spip">Au-delà de la nécessaire régulation publique des médias à travers notamment les instances indépendantes existantes, une corégulation rassemblant les pouvoirs publics, les industries et la société civile, dont les chercheurs et les créateurs, est un enjeu politique et citoyen important.</p> <p class="spip">Le CIEME en a fait l'une de ses orientations principales. Pour lui, elle est garante d'une socialisation des enfants et des jeunes par les médias, inscrite dans un projet éducatif et culturel où les valeurs et les conditions de l'émancipation sont au cœur.</p> <p class="spip"><i class="spip">Contact : Christian Gautellier, vice-président du CIEME</i></p> <p class="spip"><a href="#" title="christian.gautellier..åt..wanadoo.fr" onclick="location.href=http://www.collectifciem.org/lien(this.title); return false;" class="spip_out">[Email]</a></p> <p class="spip">06 89 86 11 18</p></div> 10 jours sans écrans http://www.collectifciem.org/spip.php?article167 http://www.collectifciem.org/spip.php?article167 2012-03-27T10:06:16Z text/html fr Christian Gautellier Infos des membres du CIEM accueil Education aux médias L'association Enfance-Télé : danger ? organise du 26 mars au 4 avril ce défi pendant dix jours, pour apprendre à gérer les écrans. <br />COMMENT S'ORGANISE LE DEFI ? <br />Les enseignants encouragent leurs élèves à tenir bon, mais aussi à réfléchir pour gérer au mieux les écrans. Les parents sont également sollicités pour trouver des idées d'activités à la maison ou à l'extérieur et pour épauler leurs enfants en leur donnant l'exemple. 15 associations de Wimereux proposent aux élèves qui relèvent ce DEFI 2012, un (...) - <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?rubrique14" rel="directory">Infos des membres du CIEM</a> / <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot9" rel="tag">accueil</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot13" rel="tag">Education aux médias</a> <div class='rss_chapo'>L'association Enfance-Télé : danger ? organise du 26 mars au 4 avril ce défi pendant dix jours, pour apprendre à gérer les écrans.</div> <div class='rss_texte'><p class="spip">COMMENT S'ORGANISE LE DEFI ?</p> <p class="spip">Les enseignants encouragent leurs élèves à tenir bon, mais aussi à réfléchir pour gérer au mieux les écrans. Les parents sont également sollicités pour trouver des idées d'activités à la maison ou à l'extérieur et pour épauler leurs enfants en leur donnant l'exemple. <br>15 associations de Wimereux proposent aux élèves qui relèvent ce DEFI 2012, un créneau horaire de découverte.</p> <p class="spip">Pour plus de renseignements <br>Ecrire à <a href="#" title="contact..åt..enfanceteledanger.fr" onclick="location.href=http://www.collectifciem.org/lien(this.title); return false;" class="spip_out">[Email]</a></p> <p class="spip">Vous pouvez télécharger ci dessous e communiqué de presse et l'affiche.<br></p></div> Bébé -Télé : Danger ? http://www.collectifciem.org/spip.php?article166 http://www.collectifciem.org/spip.php?article166 2012-01-06T21:09:15Z text/html fr Christian Gautellier Infos des membres du CIEM accueil Télévision Ce texte fait suite à l'intervention de Jeanine Busson, au salon PETIT qui s'est tenu à LILLE le 12 Octobre 2011 et qui était présidé par madame RAPOPORT, Fondatrice de "la Bientraitance à enfants". Il a été publié pour l'anniversaire des Droits de l'Enfant le 20 novembre 2011. <br />Le Petit Humain est un être social <br />Le bébé apprend par mimétisme et reproduction, mais a surtout besoin de sa relation avec ses parents. Aucun écran ne peut remplacer cette relation. <br />Un bébé est vivement intéressé par TOUT CE QUE (...) - <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?rubrique14" rel="directory">Infos des membres du CIEM</a> / <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot9" rel="tag">accueil</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot12" rel="tag">Télévision</a> <div class='rss_chapo'>Ce texte fait suite à l'intervention de Jeanine Busson, au salon PETIT qui s'est tenu à LILLE le 12 Octobre 2011 et qui était présidé par madame RAPOPORT, Fondatrice de "la Bientraitance à enfants". Il a été publié pour l'anniversaire des Droits de l'Enfant le 20 novembre 2011.</div> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">Le Petit Humain est un être social</strong></p> <p class="spip">- Le bébé apprend par mimétisme et reproduction, mais a surtout besoin de sa relation avec ses parents. Aucun écran ne peut remplacer cette relation.</p> <p class="spip">- Un bébé est vivement intéressé par TOUT CE QUE VOUS FAITES, ainsi que tous les autres membres de la famille, mais aussi par les animaux familiers.</p> <p class="spip">- Le regard, le sourire, la voix et les câlins sont indispensables au développement harmonieux du bébé.</p> <p class="spip">- Les échanges, les interactions construiront son LANGAGE et ses CAPACITES.</p> <p class="spip"><strong class="spip">« Abandonner » un bébé devant un écran, Risque d'entraver son développement psychomoteur et affectif.<br>« C'est la main qui conduit l'intelligence »</strong></p> <p class="spip">- Bébé a besoin d'explorer avec tout son corps pour agir sur le monde.</p> <p class="spip">- Manipuler lui enseigne les lois de cause à effet.</p> <p class="spip">Pourquoi imposer la télé au bébé alors qu'il ne pourra pas y échapper ?<br>Le « déposer » devant l'écran est une contrainte dangereuse.</p> <p class="spip">ATTENTION : « Bébé perçoit la violence virtuelle comme une violence réelle. »<br>« Il apprend à l'écran les comportements qu'il reproduira plus tard ! »<br>Bébé est attiré par la lumière, le mouvement et le bruit : le hublot du lave-linge, l'aquarium, un mobile, le jardin, la fenêtre l'intéresseront autant qu'un écran !</p> <p class="spip">« Un bébé s'accroche à ceux qui le regardent. S'il est laissé devant un écran il s'y attachera et risque de n'être sécurisé que par l'écran. »</p> <p class="spip"><i class="spip">Réf : Moratoire contre la fabrique des bébés téléphages.</i> <br>Site : <a href="http://www.squiggle.be" class="spip_out">www.squiggle.be</a></p> <p class="spip">Voir aussi <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?article108" class="spip_out">le dossier édité</a> par le CIEME</p> <p class="spip">Contact : <a href="http://enfanceteledanger.over-blog.org/" class="spip_out">Enfance-Télé : Danger ?</a></p></div> Socialisation des jeunes et éducation aux médias. Du bon usage des contenus et comportements à risque http://www.collectifciem.org/spip.php?article165 http://www.collectifciem.org/spip.php?article165 2011-10-22T20:39:56Z text/html fr Actualités accueil Education aux médias Le nouvel ouvrage de Divina Frau Meigs, membre du conseil scientifique du CIEME <br />Dans l'objectif de faire progresser l'éducation aux médias, l'auteur propose ici une analyse cohérente de l'environnement médiatique, tous supports confondus, inspirée des recherches internationales en cognition sociale qui reconfigurent les connaissances antérieures sur l'attention, la mémoire, l'émotion et l'action, et montrent comment fonctionne le phénomène de la socialisation par les écrans. <br />Cet ouvrage est édité par (...) - <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?rubrique3" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot9" rel="tag">accueil</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot13" rel="tag">Education aux médias</a> <img src="http://www.collectifciem.org/IMG/arton165.jpg" alt="" align="right" width="150" height="236" class="spip_logos" /> <div class='rss_chapo'>Le nouvel ouvrage de Divina Frau Meigs, membre du conseil scientifique du CIEME</div> <div class='rss_texte'><p class="spip">Dans l'objectif de faire progresser l'éducation aux médias, l'auteur propose ici une analyse cohérente de l'environnement médiatique, tous supports confondus, inspirée des recherches internationales en cognition sociale qui reconfigurent les connaissances antérieures sur l'attention, la mémoire, l'émotion et l'action, et montrent comment fonctionne le phénomène de la socialisation par les écrans.</p> <p class="spip">Cet ouvrage est édité par ERES, dans la collection Education et société, dirigée par Christian Gautellier, directeur des publications des Ceméa.</p> <p class="spip">Voir <a href="http://www.editions-eres.com/resultat.php?Id=2839" class="spip_out">la présentation de l'ouvrage et l'interview</a> de l'auteur.</p></div> L'intervention du CSA sur la téléréalité : là où le bât blesse http://www.collectifciem.org/spip.php?article164 http://www.collectifciem.org/spip.php?article164 2011-10-22T20:21:13Z text/html fr Christian Gautellier Communiqués de presse accueil Télévision Le CSA vient de publier les conclusions de sa réflexion sur les émissions de téléréalité. Le CIEME, en tant que collectif d'associations éducatives et familiales, préoccupé de l'impact des médias dans l'éducation des enfants et des adolescents, a été auditionné dans ce cadre. <br />Vice président du CIEME, Christian Gautellier a insisté sur la question des valeurs diffusées par ces émissions, sur l'urgence d'une véritable régulation publique. Il a rappelé l'insuffisance de l'offre d'émissions jeunesse, notamment (...) - <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?rubrique4" rel="directory">Communiqués de presse</a> / <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot9" rel="tag">accueil</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot12" rel="tag">Télévision</a> <div class='rss_chapo'>Le CSA vient de publier les conclusions de sa réflexion sur les émissions de téléréalité. Le CIEME, en tant que collectif d'associations éducatives et familiales, préoccupé de l'impact des médias dans l'éducation des enfants et des adolescents, a été auditionné dans ce cadre.</div> <div class='rss_texte'><p class="spip">Vice président du CIEME, Christian Gautellier a insisté sur la question des valeurs diffusées par ces émissions, sur l'urgence d'une véritable régulation publique. Il a rappelé l'insuffisance de l'offre d'émissions jeunesse, notamment sur les chaînes publiques, ainsi que la nécessité de veiller à ce que ces émissions de téléréalité ne bénéficient d'aucune aide publique (voir le communiqué du CIEME, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?article163" class="spip_out">http://www.collectifciem.org/spip.php ?article163</a>).</p> <p class="spip">Le CIEME considère que les bonnes intentions affichées dans le document du CSA ne suffisent pas. Certes il est temps de prendre en compte l'impact désocialisant et anti éducatif de ces émissions regardées par les plus jeunes, mais les mesures envisagées ne sont pas à la hauteur des enjeux. Une véritable régulation publique est nécessaire devant la dérive de telles émissions, avec des sanctions permettant d'en stopper l'inflation. En 2010, le CIEME avait déjà demandé au CSA de sanctionner TF1 pour les dérives de Secret Story, au lieu de se contenter de mises en garde successives inefficaces.</p> <p class="spip">Les interventions ponctuelles du CSA restent en deçà de l'attente des citoyens, des éducateurs et des parents. Si les enfants regardent massivement des émissions de téléréalité, c'est qu'elles s'installent dans les créneaux des émissions pour la jeunesse et qu'elles font partie des émissions de jeu qui attirent les enfants et les adolescents. Le jeune public est le grand oublié des politiques publiques médiatiques. Le volume des émissions pour la jeunesse diminue, la France n'a toujours pas de journal TV pour les enfants. Elle n'a toujours pas de chaîne publique sans publicité pour les enfants.</p> <p class="spip">Encore une fois, les associations éducatives n'ont pas été entendues. Alors que ces émissions prolifèrent et qu'elles connaissent des débordements réguliers, les pistes proposées par le CSA réaffirment essentiellement le rôle de l'autorégulation des chaînes et la responsabilité des parents, sans créer les conditions d'un changement. Les associations n'avaient pas davantage été écoutées, quand elles ont demandé en 2010 au CSA, de restreindre l'accès des jeux d'argent en ligne en journée à la publicité télévisée. Or, le message des jeux d'argent est, en un sens très proche de celui de la téléréalité, ils prônent tous les deux, une réussite facile, purement monétaire, au détriment des capacités de construction par l'éducation et la culture.</p> <p class="spip">Le CIEME demande au CSA une véritable politique ambitieuse de régulation. Celle-ci doit s'appuyer sur une démarche de dialogue et de concertation, en mobilisant les pouvoirs publics, les éditeurs et diffuseurs de programmes, et la société civile. Le CIEME a toujours mis en avant cette co-régulation multi-acteurs.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Contact</strong> : Christian Gautellier, Vice président du CIEME, membre de la commission « Protection des mineurs » du CSA - tél : 0689861118 - <a href="#" title="christian.gautellier..åt..wanadoo.fr" onclick="location.href=http://www.collectifciem.org/lien(this.title); return false;" class="spip_out">[Email]</a><br></p></div> Les émissions de téléréalité - Audition auprès du CSA, le 24 juin 2011, de Christian Gautellier, Vice-Président du CIEME http://www.collectifciem.org/spip.php?article163 http://www.collectifciem.org/spip.php?article163 2011-10-17T20:50:30Z text/html fr Christian Gautellier Interventions du CIEME accueil Télévision Christian Gautellier est intervenu sur quatre points, après avoir fait un certain nombre de constats à propos des émissions de téléréalité. <br />Des constats sur la réalité de ces émissions <br />Images des jeunes très dégradées, celles des femmes notamment (cf. Secret Story et Next). <br />Le rapport entre les individus, promu autour de l'exclusion, de l'élimination (le bouc émissaire), loin des valeurs d'entraide, de coopération, de solidarité (même lorsqu'il s'agit d'épreuves aux contextes sportifs, loin des « règles » (...) - <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?rubrique5" rel="directory">Interventions du CIEME</a> / <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot9" rel="tag">accueil</a>, <a href="http://www.collectifciem.org/spip.php?mot12" rel="tag">Télévision</a> <div class='rss_chapo'>Christian Gautellier est intervenu sur quatre points, après avoir fait un certain nombre de constats à propos des émissions de téléréalité.</div> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">Des constats sur la réalité de ces émissions</p> <p class="spip">- Images des jeunes très dégradées, celles des femmes notamment (cf. Secret Story et Next).</p> <p class="spip">- Le rapport entre les individus, promu autour de l'exclusion, de l'élimination (le bouc émissaire), loin des valeurs d'entraide, de coopération, de solidarité (même lorsqu'il s'agit d'épreuves aux contextes sportifs, loin des « règles » sportives qui sont la loyauté, le respect des adversaires, que le meilleur gagne, …).</p> <p class="spip">- La dimension de la réussite en lien avec l'enjeu monétaire (des sommes exorbitantes…).</p> <p class="spip">- L'individualisme dans un contexte où domine l'affectif.</p> <p class="spip">- La présence dans les épreuves du hasard et de l'arbitraire (rapprochement avec les jeux du hasard et d'argent : cf. « arbitraire des gains »).</p> <p class="spip">- Humiliation et exposition de l'intimité</p> <p class="spip">- etc</p> <p class="spip">« Dans toute société, les jeux sont régulés par des valeurs, la culture… Les jeux construisent des représentations, des attentes… Un rapport au collectif… ». Lorsque ces valeurs sont en décalage voire contre la société, il y a un brouillage des repères d'autant plus fort pour les<br>pré-adolescents, non encore socialisés à celles-ci ou fragiles.</p> <a id="outil_sommaire_0" name=id="outil_sommaire_0"></a><h3 class="spip"><a title="Sommaire" href="http://www.collectifciem.org/spip.php?page=backend#outil_sommaire"><img class="no_image_filtrer" alt="Sommaire" title="Sommaire" src="http://www.collectifciem.org/dist/images/spip_out.gif" width="9" height="9"/></a> La question des valeurs</h3> <p class="spip">Ces émissions portent des « valeurs anti-éducatives ». Elles participent à la fragilisation du socle même du « vivre ensemble » dans nos sociétés. Elles sont en opposition à ce qu'une société veut construire et investit dans ses lieux d'éducation.<br>On pourrait dire que cela n'est pas grave, que l'on dramatise, mais lorsqu'on lit les résultats du bilan 2010-2011, du CSA sur la « Protection de l'enfance et de l'adolescence » et qu'on y voit quel poids ces émissions de téléréalité occupent dans l'audience du jeune public (4-14<br>ans), les éducateurs que nous sommes ne peuvent que tirer la sonnette d'alarme !<br>(L'émission de téléréalité « Les Aventuriers de Koh-Lanta » a représenté la majorité des 10 programmes préférés des 9-10 ans en 2009. Pour les 11-14 ans, ces programmes constituent 23 des 100 meilleurs audiences, parmi lesquelles 7 se classent dans les 10 meilleures…).</p> <p class="spip">Le CIEME pose la question de la responsabilité sociale, éthique des éditeurs de contenus (Politique d'amont).</p> <a id="outil_sommaire_1" name=id="outil_sommaire_1"></a><h3 class="spip"><a title="Sommaire" href="http://www.collectifciem.org/spip.php?page=backend#outil_sommaire"><img class="no_image_filtrer" alt="Sommaire" title="Sommaire" src="http://www.collectifciem.org/dist/images/spip_out.gif" width="9" height="9"/></a> L'enjeu de la régulation publique</h3> <p class="spip">Les programmes d'émissions de téléréalité doivent s'inscrivent au regard du public jeune, dans le cadre des outils de régulation publique, notamment ceux liés aux plages horaires, en fonction des tranches d'âges des enfants qui sont potentiellement devant la télé (cf. la<br>signalétique).<br>Ces émissions ne doivent pas être programmées aux heures favorables à la consommation enfantine, ou aux heures de grande écoute.</p> <p class="spip">Le CIEME demande que la régulation publique soit mobilisée face à la téléréalité.</p> <a id="outil_sommaire_2" name=id="outil_sommaire_2"></a><h3 class="spip"><a title="Sommaire" href="http://www.collectifciem.org/spip.php?page=backend#outil_sommaire"><img class="no_image_filtrer" alt="Sommaire" title="Sommaire" src="http://www.collectifciem.org/dist/images/spip_out.gif" width="9" height="9"/></a> Une offre d'émission jeunesse à conserver et à renforcer</h3> <p class="spip">On voit petit à petit ces émissions de téléréalité glisser vers les créneaux horaires fréquentés (fin d'après-midi, par exemple) pour les enfants. L'on observe ainsi un affaiblissement de<br>l'offre d'« émissions jeunesse » au profit d'émissions de téléréalité, dans un contexte budgétaire et de coût moindre.</p> <p class="spip">Le CIEME demande que la production d' « émissions jeunesse » soit renforcée avec notamment la reprogrammation de magazines, de fictions, d'émissions d'éducation aux médias.</p> <a id="outil_sommaire_3" name=id="outil_sommaire_3"></a><h3 class="spip"><a title="Sommaire" href="http://www.collectifciem.org/spip.php?page=backend#outil_sommaire"><img class="no_image_filtrer" alt="Sommaire" title="Sommaire" src="http://www.collectifciem.org/dist/images/spip_out.gif" width="9" height="9"/></a> La dimension économique et l'argent public</h3> <p class="spip">Les émissions de téléréalité s'inscrivent dans une concurrence déloyale par rapport à la fiction par des coûts moindres. Et ces émissions engendrent des bénéfices financiers importants. Elles s'inscrivent dans la logique de « marchandisation » du média télé et de ses dérives.</p> <p class="spip">Le CIEME demande à ce qu'aucune aide publique à la production ou à la création à travers les logiques de quotas, ou de fonds de soutien ou d'aide fiscale directe ou indirecte, ne soit apportée aux émissions de téléréalité.</p> <p class="spip"><i class="spip">Contact</i> : <a href="#" title="christian.gautellier..åt..wanadoo.fr" onclick="location.href=http://www.collectifciem.org/lien(this.title); return false;" class="spip_out">Christian Gautellier</a><br></p></div>